Des représentants nationaux en charge de l’environnement de plus de 20 pays méditerranéens conjointement avec des participants d’institutions financières internationales, d’organisations régionales et d’autres acteurs clés, ont adopté un document stratégique exposant les grandes lignes des objectifs clés pour les 5 prochaines années pour l’Initiative H2020, dans les domaines « Investissements pour réduire la pollution », « Examen, surveillance et recherche », ainsi que « Renforcement des capacités ».
Accueillie par la coprésidence de l’Union pour la Méditerranée, l’Union européenne et le Royaume hachémite de Jordanie, et avec le soutien du Secrétariat de l’Union pour la Méditerranée, la réunion a été organisée dans le prolongement direct des recommandations exposées dans la Déclaration ministérielle sur l’environnement et le changement climatique adoptée lors de la réunion ministérielle qui s’est tenue à Athènes le 13 mai 2014, afin d’élaborer et d’adopter un programme de travail pour la seconde phase de l’Initiative (2015-2020). Les ministres ont clairement indiqué le besoin d’intensifier les efforts et le document adopté à l’unanimité reconnaît la nécessité de renforcer les activités dans les domaines des investissements pour réduire la pollution, d’élargir le domaine de compétence thématique, de partager l’information et de consolider la coopération et les synergies.
Le document adopté est le résultat du travail collaboratif de la coprésidence de l’UpM, du Secrétariat de l’UpM, du PNUE/PAM, de l’Agence européenne pour l’environnement et de la Banque européenne d’investissement (BEI). Présidée par la coprésidence de l’Union pour la Méditerranée, de M. Nicholas Hanley, chef d’unité de la DG Environnement de la Commission européenne et de l’ing. Ahmad Alqatarneh, Secrétaire général du ministère de l’Environnement du Royaume hachémite de Jordanie, la réunion a été le point culminant d’un processus participatif incluant la consultation de tous les pays partenaires des différents groupes de l’Initiative H2020.
Lors des discussions, les participants ont validé le travail de la première phase et reconnu les efforts en cours, appelant surtout à davantage l’intégration entre les différentes composantes du programme ainsi qu’avec d’autres initiatives et processus dans la région pour plus d’efficacité et de complémentarité, tout particulièrement dans le domaine du renforcement des capacités. Alors que les activités de formation ont été particulièrement bien accueillies par les participants, les représentants des pays ont souligné la nécessité de répondre aux besoins concrets sur le terrain et d’assurer les relations avec les autres programmes et projets dans les mêmes domaines. Le renforcement de la coordination et du partage de l’information au sein du sous-groupe relatif à la réduction de la pollution (dirigé par la BEI et l’UpM), mettant notamment l’accent sur la préparation du projet, aura pour objectif de produire des résultats concrets en termes de mise en œuvre d’actions concrètes.
Les synergies entre la surveillance par le sous-groupe « Examen, surveillance et recherche » et le travail du PNUE/PAM par l’approche éco-systémique ont aussi été soulignées, ainsi que l’importance des activités de recherche pour enrichir les différentes composantes.
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