En ce qui concerne la mise en œuvre de projets pour protéger la mer méditerranée contre la pollution, l’Union pour la Méditerranée a rédigé en 2013 une image claire et actualisée du portefeuille des investissements en Jordanie et les 21 pays au bord de la mer, sur la base du Plan d’Action Stratégique pour la dépollution (PAS 2003) de PNUE/PAM et des Plans d’Action Nationaux – PAN (2005).
En ce qui concerne la mise en œuvre de projets pour protéger la mer méditerranée contre la pollution, l’Union pour la Méditerranée a rédigé en 2013 une image claire et actualisée du portefeuille des investissements en Jordanie et les 21 pays au bord de la mer, sur la base du Plan d’Action Stratégique pour la dépollution (PAS 2003) de PNUE/PAM et des Plans d’Action Nationaux – PAN (2005).
Le portefeuille est constitué par tous les projets soit mentionnés dans les PAN soit nécessaires pour atteindre les cibles de 2005 convenues dans le cadre du processus de PNUE/PAM à travers les plans régionaux de 2003, 2009 et 2012: plus de 900 projets d’investissement ou besoins dans les 3 secteurs : eaux usées, déchets solides et émissions industrielles, qu’ils soient déjà opérationnels, en cours de construction, prévus ou à mettre en place a l’avenir. Plus que juste une liste, cela donne des informations précieuses liées à chaque projet, comme l’emplacement, la dimension, la réduction des charges de polluants, le statut de la mise en œuvre et du financement, le coût.
Bien que parfois floue du fait de lacunes en matière d’informations, cette image montre que des accomplissements importants ont été réalisés depuis 2006, non seulement dans l’Union européenne, mais aussi dans quelques pays du Sud, ou des pays qui désirent entrer dans l’UE. Presque la moitié des 127 ’points chauds’ identifiés en 2003 seront probablement ’nettoyés’ grâce aux projets d’investissement opérationnels ou en cours de construction. Cependant, quelques pays montrent un rythme d’investissement insuffisant pour atteindre les cibles de 2025 ; par conséquent, des fonds supplémentaires sont nécessaires pour l’élaboration de projets et les mesures de ’production propre’ – comme la réduction de la pollution à la source – doivent être renforcées.
Les étapes suivantes que le Secrétariat de l’UpM doit prendre consistent a choisir les projets exemplaires, ayant le plus grand impacts a l’échelle régionale, de sorte à les étayer à travers le processus de labellisation de l’UpM. Des séances de travail seront organisées avec des pays non affilies a l’Union Européenne. Ces seances de travail seront mises en œuvre conjointement avec PAM/ PNUE, afin de (i) combler les lacunes d’information ou remplacer les prévisions par des données réelles – ce qui est très important pour certains pays ou en ce qui concerne le secteur industriel - et (ii) choisir des projets d’investissement pour lesquels le promoteur est intéressé à obtenir le label UpM et par la suite étayer les projets sélectionnes.
