Après avoir réalisé les études de faisabilité pour tous les quatre projets, le MeHSIP-PPIF s’attache à présent à faciliter les options de financement desdits projets. S’agissant de deux d’entre eux (lac de Bizerte en Tunisie et Kafr El Sheikh en Égypte), la BEI a entrepris des missions conjointes avec la BERD, accompagnées par l’équipe MeHSIP-PPIF. De plus, l’approbation initiale de leur demande respective à la Facilité d’Investissement pour le Voisinage (FIV) a été garantie.
Après avoir réalisé les études de faisabilité pour tous les quatre projets, le MeHSIP-PPIF s’attache à présent à faciliter les options de financement desdits projets. S’agissant de deux d’entre eux (lac de Bizerte en Tunisie et Kafr El Sheikh en Égypte), la BEI a entrepris des missions conjointes avec la BERD, accompagnées par l’équipe MeHSIP-PPIF. De plus, l’approbation initiale de leur demande respective à la Facilité d’Investissement pour le Voisinage (FIV) a été garantie. De façon plus détaillée :
-
Le lac de Bizerte (Tunisie): l’étude de faisabilité a été finalisée par l’intégration des impacts estimés des industries supplémentaires adjacentes au lac de Bizerte qui feront partie du projet. Une étape importante a été franchie avec la mission de consultation finale qui a eu lieu en septembre 2013 et à laquelle ont pris part les autorités nationales, l’équipe MeHSIP-PPIF et les IFI. La mission a également permis de discuter et d’examiner d’importants arrangements institutionnels, y compris les rôles et les responsabilités des différents partenaires. Également en septembre 2013, une proposition de la Facilité d’Investissement pour le Voisinage (FIV) a été achevée et présentée avec l’aide du MeHSIP-PPIF.
-
Al Ekaider (Jordanie): l’étude de faisabilité a été finalisée en 2012. Nonobstant des relations étroites et des contacts réguliers entre le MeHSIP-PPIF et les autorités jordaniennes, il n’a pas été possible de lancer le débat sur les aspects financiers. En dépit de l’approbation d’un niveau de soutien de la FIV sans précédent, le gouvernement jordanien a dû suspendre le projet pour des raisons fiscales.
-
Lac Burullus/Kafr El Sheikh (Égypte): l’étude de faisabilité, y compris la conception détaillée des deux “groupes de villages”, a été achevée en mars 2013. Le gouvernement égyptien a identifié ce projet comme l’un des deux projets prioritaires afin de procéder rapidement à sa mise en œuvre. Comme dans le cas du projet du lac de Bizerte (Tunisie), une mission de consultation finale a été mise sur pied en juin, à laquelle ont pris part les contreparties nationales, l’équipe MeHSIP—PPIF et les IFI. La mission consistait en visites de site et en négociations avec le gouvernement sur les arrangements institutionnels en vue d’assurer une mise en œuvre réussie du projet. La mission a fait ressortir un haut niveau d’engagement tant de la part du promoteur (Holding Company for Water and Waste Water - HCWW) que du bénéficiaire (Kafr el Sheikh Water Supply and Sewerage Company), ce qui est démontré par le fait que les terrains destinés à la construction des nouvelles stations de traitement des eaux usées avaient été acquis. Enfin, un accord préliminaire sur un prêt substantiel de la FIV a déjà été obtenu.
-
Al Ghadir (Liban): l’étude de faisabilité a été finalisée fin 2012. L’étude détaillée des réseaux disparus et le dossier d’appels d’offre concernant la conception détaillée de ces réseaux au titre du domaine prioritaire 1 ont été finalisés et soumis en mars 2013. Sur la base de l’étude d’impact environnemental et social (EIES), le processus d’autorisation a été initié via le promoteur du projet (le Conseil libanais du développement et de la reconstruction - CDR). Les deux partenaires gouvernementaux –clés de la promotion de ce projet (CDR et le ministère de l’Énergie et de l’Eau) se sont engagés à le mener à bien.