Les déchets solides municipaux, les eaux urbaines résiduaires et les émissions industrielles exercent encore un impact fort sur le milieu marin méditerranéen. Malgré tous les efforts déployés, il reste beaucoup à faire pour assurer le financement des investissements de réduction de la pollution et pour les rendre durables, pour accroître la capacité des gouvernements à élaborer et appliquer des cadres politiques et réglementaires propices ainsi que pour surveiller l'état de l’environnement.
Voici les leçons qui ont émergé des discussions regroupant les pays méditerranéens, les intervenants et l'UE lors de la réunion Horizon 2020 du groupe de pilotage à Bruxelles (Bruxelles, 19-20 Novembre 2013).
À mi-chemin à travers la mise en œuvre de la Feuille de route approuvée par les ministres de l'Environnement euro-méditerranéens en 2006, l'initiative Horizon 2020 visant à réduire les principales sources de pollution en Méditerranée d'ici 2020 fait le bilan des réalisations jusqu'à présent, définissant la voie à suivre par des recommandations concrètes pour sa phase 2014-2020.
“Il n'y a pas de place pour la complaisance”, a déclaré Michael Köhler, Directeur de la politique de voisinage de l'UE (DG DEVCO), lors de la sixième réunion de la direction du groupe de l'Initiative Horizon 2020 “les défis environnementaux de la Méditerranée sont en augmentation”. Alors qu'il a confirmé que l'environnement restera une partie du futur portefeuille de l'UE de projets régionaux dans la méditerranéenne, il a insisté que “le processus d'examen Horizon 2020 doit être basé sur les décisions de l'information et des données probantes basées sur des faits, tout en impliquant tous les partenaires euro-méditerranéens”.
Nicholas Hanley, Chef de l'Unité des relations internationales et de l'élargissement en DGENV de la Commission européenne, a souligné l'importance de l'examen à mi-chemin pour transmettre des messages très clairs à la réunion ministérielle de l'Union pour la Méditerranée sur l'environnement et les changements climatiques qui aura lieu au printemps de 2014. Il a exhorté tous les pays méditerranéens et les autres parties prenantes afin d'identifier soigneusement les véritables besoins et priorités pour la phase 2014-2020.
Ont assisté à la réunion du groupe de pilotage les représentants de vingt-deux pays et la plupart des principaux acteurs régionaux de l'environnement clés tels que la Commission européenne, l'Union pour la Méditerranée, le Plan d' action pour la Méditerranée du PNUE ainsi que ses centres d'activités régionales, l'Agence européenne pour l'environnement, la Banque européenne d'investissement, l'Agence française de développement (AFD), et les autres projets régionaux relevants, les associations régionales d'autorités locales, les ONG et autres.
Juste avant que le groupe de pilotage se soit réuni, le sous-groupe chargé du renforcement des capacités de l'Initiative Horizon 2020 s'est réuni pour évaluer les progrès du projet IEVP, pour soutenir la mise en œuvre de la composante de renforcement des capacités H2020 (Programme Méditerranéen pour l'Environnement) ainsi que le projet de plan d' activités jusqu'à ce que le projet prenne fin en Octobre 2014. Les pays ont également présenté les impacts du projet au niveau national tout en tenant compte des résultats d'une évaluation indépendante semestrielle. Ils ont présenté leurs suggestions sur le programme de travail de renforcement des capacités pour la suivante phase de l'initiative Horizon 2020 (2014-2020) ainsi que les préparatifs de la réunion ministérielle de l'UPM sur l'environnement et le changement climatique .
Trouver les documents finals des réunions sur http://www.h2020.net/en/resources/meeting-documents/viewcategory/270.html.
